Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 15:31

 

 

 

 

Couvrir un festival de musique est une première pour six.cordes.fr, et bien qu’il ne s’agisse pas d’un festival mettant en avant nos guitares bien aimées, votre serviteur a quand même voulu s’intéresser à la force de la technologie de la musique assistée par ordinateur (MAO pour les plus geek d’entre vous) et à l’expression et la créativité musicales électroniques qui en découlent. Parce qu’aujourd’hui, plus aucun musicien, même vous guitaristes de tout poil, ne peut court-circuiter la puissance des outils informatiques pour produire et propager l’art musical.

 

Rapide tour d’horizon du festival Electron

 

Le festival Electron, basé à Genève en Suisse et qui a fêté ses 10 ans cette année, se veut être un festival de musique électro éclectique retraçant une cartographie d’un art constamment en évolution. Outre les concerts de grands représentants de divers courants de la musique électro, le festival Electron tente de faire la part belle à des artistes émergents (plus d’une centaine d’artistes, programmation ici).

 

RIMG1207Mais là où j’ai trouvé personnellement le pari audacieux, c’est de permettre, en marge de cette riche programmation musicale, l’expression d’une pluridisciplinarité à travers des événements surfant sur le terrain de la performance, des arts visuels et de la danse. Sans parler des workshops et autres conférences pour les amateurs de théorie et de pratique électro-musicale.

 

 

4 jours de festival

 

Soyons clairs, je n’ai eu ni le courage, ni l’envie de suivre les 4 jours de festival. Il a donc fallu choisir parmi les nombreuses scènes et activités, et ce n’est pas une mince affaire quand on voit la qualité des artistes qui s’y produisent. De plus, notre site n’étant pas à proprement parlé spécialisé dans le domaine de l’électro, j’ai finalement décidé d’essayer d’assister à quelques d’événements un peu au hasard pour mieux comprendre ce qui fait vibrer un festival de musique électro et de tester pour vous, le plaisir que l’on peut retrouver dans ce type d’événement.

 

Pack journaliste Electron Nous voilà donc à l’entrée du festival où la chaine de radio couleur 3 a voulu nous permettre de profiter de ce week-end festif Pascal  en distribuant des sachets de circonstance remplis de pilules de 3 couleurs au chocolat. Cliché ? Surement, en tout cas l’ambiance est bonne, même si l’alcool coule à flot. Si les teufers les plus motivés dansent au-devant de la scène parfois de manière effrénée, on trouvera beaucoup de monde dans le public qui se contentera de remuer du chef ou de la jambe droite et même quelques personnes qui baillent aux corneilles. Niveau ambiance, ça ressemble étrangement à un concert de rock, finalement.

 

 

Rubin Steiner

Mais que les gratteux que vous êtes ne se détrompent pas, la musique électro, ce n’est pas qu’un type (ou une dame, parce qu’il y en a) derrière son ordinateur (à la pomme, de préférence), le regard plongé dans son écran (n’en déplaise à LFO, grosse machine du genre techno, dont la prestation scénique m’a rappelé une journée de travail au bureau avec les écouteurs sur les oreilles). Il y a aussi des artistes qui occupent véritablement la scène et qui communiquent avec leur public. A ce titre, Rubin Steiner m’a beaucoup plu. Une présence scénique digne d’un groupe de rock, des musiciens avec des instruments réels qui tripotaient par la même leurs instruments virtuels, une interaction sympa avec nous autres mortels, et un matos incroyable ! Les rythmes et mélodies électroniques, mêlés aux congas, au groove de la basse et parfois aux riffs bien rock et acérés ont transmis une bonne énergie. Je me suis même surpris à danser, comme quoi.

 

Il y avait aussi bien entendu des DJs qui nous mettaient des basses plein les oreilles pour faire vibrer tout le corps et nous faire danser jusqu’à 5 heures du matin, juste avant d’aller se reposer dans la salle de lounge pour récupérer de cette folle soirée de déambulation jusqu’à 10 heures.

 

Alors, rendez-vous l’année prochaine ? Peut-être, en attendant, heureusement qu’il y a la semaine de travail pour récupérer du week-end !

Alex

Partager cet article

Repost0

commentaires